Leçon de silence – Anne Dufourmantelle
Il s’agit d’explorer les multiples silences qui arment secrètement une analyse. Pourquoi Freud un jour a-t-il compris qu’il ne fallait pas répondre ? Que le patient était à lui-même son propre médecin et que seul un certain silence pouvait faire œuvre de vérité ? Le silence dans la cure est aussi bien du côté de la souffrance et du plus grand mal que du côté de la délivrance.
Entre philosophie et psychanalyse, aller à la rencontre de cette pratique du « se taire » qui est aussi une pensée et se veut une méthode, c’est en entendre la dérangeante singularité. Aujourd’hui, au moment où l’époque oppose au silence un bruit perpétuel qui couvre aussi la parole, il est important d’essayer de mettre en lumière ce qu’un certain silence oppose au régime assourdissant de nos vies.
Renseignements auprès du Collège international de philosophie – 01 44 41 46 80